UFC-Que Choisir de Côte d'Or

J’utilise des sacs à vrac en tissu pour aller faire mes courses.

Défi n° 2 :

Retrouvez notre deuxième défi pour consommer responsable pendant et après le confinement !

Vous avez du tissu, ou des vieux vêtements chez vous que vous n’utilisez plus ? Et si c’était le moment de leur donner une seconde vie ? Réalisez vos sacs à vrac !

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Le coût de vos déchets

27 avril 2020

e-commerce : vigilance sur les « marketplaces »

Les grands sites de vente en ligne, tels Cdiscount ou Fnac.com, hébergent les produits de vendeurs tiers sur leur marketplace. En cas de problème, les responsabilités changent de main.

Amazon, Boulanger.com, Cdiscount, Darty.com… Tous les grands acteurs du e-commerce hébergent une marketplace. Ces places de marché existent depuis plus de 20 ans. Pas sûr, pour autant, que vous en connaissiez le principe, les rouages et… les subtilités. Pourtant, vous devez être vigilant avant d’y effectuer vos achats. Une marketplace réunit des vendeurs de tous horizons, situés en France, en Europe ou en Asie. Et la plateforme sur laquelle vous passez commande n’est qu’un intermédiaire, qui décline toute responsabilité en cas de problème.

Revenons sur le principe. La marketplace, c’est l’astuce qui permet aux webmarchands comme Fnac.com ou RueDuCommerce d’élargir leur offre avec un minimum de risques, en référençant les produits de sociétés tierces. En échange d’une commission sur chaque transaction (de 5 à 20 % selon les articles et les sites), ces vendeurs s’offrent une vitrine inespérée et s’ouvrent les portes du marché international. Ce deal gagnant-gagnant a fait ses preuves, les marketplaces représentent aujourd’hui un tiers du chiffre d’affaires des sites de vente en ligne. En France, Cdiscount fait figure de champion avec plus de 12 000 vendeurs ; Amazon en abrite 10 000, Fnac.com, 2 500 et Darty.com, un millier.

Si e-commerçants et vendeurs tiers sont très contents du système, leurs clients le sont parfois moins. « J’ai commandé un blouson prétendument de la marque Kaporal sur la marketplace de La Redoute, chez un vendeur appelé The Agent ; il ne correspondait pas à celui repéré en magasin. J’ai envoyé une réclamation, personne ne me répond », s’agace Danièle. « J’ai acheté un iPhone X, présenté comme un “produit neuf, dans sa boîte d’origine”, chez Cnelectron occ, sur RueDuCommerce. J’ai reçu un colis provenant de Hong Kong, dans une vulgaire boîte en polystyrène, avec des écouteurs qui ne fonctionnaient pas. Puis des problèmes d’écran et de batterie sont apparus. Un technicien Apple a diagnostiqué l’appareil. Résultat, il s’agissait d’un modèle “très mal reconditionné avec des composants bas de gamme” », déplore Cédric. À la déception sur la qualité du produit s’ajoute souvent le sentiment d’être abandonné par le e-commerçant.

Pas de sélection drastique des vendeurs

« Nous intervenons régulièrement dans les litiges, se défend Alain Keravec, responsable de la marketplace de Fnac Darty. Nous contrôlons aussi tous les jours les indicateurs de performance des vendeurs, comme les délais de livraison ou le taux de réclamations. Et s’ils ne respectent plus nos critères de qualité, nous pouvons suspendre leur activité. » Amazon, Fnac.com, RueDuCommerce affirment sur leur site qu’ils « sélectionnent » les vendeurs. Mais dans les faits, leurs marketplaces semblent ouvertes aux quatre vents. En témoigne notre exemple ci-dessous, où est proposé un magnifique « Style rétro Burr Coffee Broyeur Main Broyage Machine Manivelle Rouleau » pour 19,49 € au lieu de 162,42 € ! Et la livraison est offerte malgré les 9 500 kilomètres qui nous séparent du Fujian, une province chinoise où est installé le vendeur. L’archétype de l’annonce à éviter, heureusement assez rare.

Source Que Choisir du 19/03/2020

25 avril 2020

Épandage des pesticides : les préfets doivent protéger les riverains, pas aggraver la situation !

Après avoir dénoncé et attaqué devant le Conseil d’Etat les distances minimales ridiculement faibles d’épandage de pesticides près des habitations, nos organisations1 sonnent l’alerte quant à l’aggravation actuelle de la situation avec des réductions supplémentaires inadmissibles en cette période de confinement. Nos ONG appellent à la mobilisation générale pour que les préfets interdisent les pulvérisations de pesticides près des habitations et que soient reportées sine die les consultations publiques autour des chartes « pesticides ».

Je clique pour lire le Communiqué de Presse du 24 avril 2020

Nombre d’organisations2 et de riverains3 ont souhaité attirer l’attention des autorités sur la situation particulièrement pénible actuellement vécue par de nombreuses personnes confinées à leur domicile – comme l’ensemble de la population française – et qui doivent subir les dérives de pesticides pulvérisés à très faible distance de leurs domiciles. Alors que les analyses réalisées par l’UFC-Que Choisir sur les productions de l’agriculture conventionnelle4 confirment régulièrement la présence de pesticides potentiellement dangereux, ces décisions conduisent à augmenter encore l’exposition des riverains à des produits toxiques, et à durcir les conditions de leur confinement. Alors qu’il serait justifié, dans de telles circonstances sanitaires, d’éloigner les pulvérisations de pesticides des domiciles des riverains des zones cultivées, l’instruction du 3 février dernier relayée par certains préfets sous forme de dérogations rend possible l’inverse et permet de passer outre l’obligation faite dans la loi de respecter des zones sans traitement

En outre, alors que des mesures d’éloignement devraient être prises, des chartes d’engagements – dites de bon voisinage – rendues obligatoires par la loi EGAlim et le décret du 27 décembre 2019, sont proposées actuellement à la consultation du public dans certains départements sans aucune homogénéité dans les démarches ce qui rend extrêmement compliqué – surtout en cette période – la possibilité pour la société civile de participer réellement à ces consultations publiques. Ainsi, d’après un questionnaire envoyé à son réseau, Générations Futures note que ces consultations ont débuté dans au moins 13 départements, que certaines vont prendre fin d’ici la fin du mois d’avril et d’autres fin mai, alors que certaines chambres d’agriculture, comme en Charente-Maritime, ont décidé de reporter ces consultations à juin. Au vu du contexte actuel, la période n’est pas propice à une consultation sereine et réellement démocratique des diverses parties prenantes. À la fois parce que les difficultés quotidiennes pèsent sur les Français mais également parce que toutes les conditions d’une réelle concertation ne sont pas réunies pour envisager une participation des riverains concernés.

Nous proposons donc à tous les citoyens et toutes les citoyennes d’interpeller les préfets et préfètes pour leur demander d’interdire les épandages de pesticides à proximité des habitations (et en tout état de cause de ne pas promulguer d’arrêtés préfectoraux permettant de déroger à ces zones de non traitement) et de demander aux utilisateurs de pesticides à l’initiative des consultations publiques sur les chartes de reporter ces dernières à une période ultérieure, en tout état de cause après la levée complète du confinement. Une fois ce report acté, il sera alors nécessaire de revoir la manière dont ces consultations sont proposées. A titre d’exemple, certaines consultations sont tellement orientées que les réponses apportées vont inévitablement biaiser le débat comme c’est le cas aujourd’hui en Gironde où des structures locales5 ont préféré lancer une contre-consultation tant celle proposée par la chambre d’agriculture fausse le débat.

La période actuelle commande que les questions de santé publique deviennent de réelles priorités et que des mesures fortes soient prises en matière d’utilisation de pesticides, afin de protéger la santé et les conditions de vie des Français confinés en milieu rural. Le Gouvernement commettrait une grave erreur en se positionnant à contre-courant de cet impératif.

Notes

(1) Alerte Médecins Pesticides, Eau & Rivières de Bretagne, Générations Futures, Greenpeace France, Justice Pesticides, Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique, MIRAMAP, Terre & Humanisme, UFC-Que Choisir, Union syndicale Solidaires.
(2) A titre d’exemple Générations Futures a écrit fin mars sur ce point au Premier Ministre.
(3) Certains riverains et collectifs ont écrit à des préfets pour s’inquiéter de ces situations.
(4) Le test comparatif réalisé par l’UFC-Que Choisir en 2016 sur 150 lots de fruits et légumes conventionnels révélait la présence de pesticides dans 80 % des échantillons, dont certains contenaient des molécules suspectées d’être des perturbateurs endocriniens, d’être toxiques pour la reproduction et/ou d’être des cancérigènes possibles.
(5) Alerte Pesticides Haute Gironde et le relais local de Générations Futures.
24 avril 2020

Je mange local et de saison : je découvre les AMAP *

Défi n° 1 :

AMAP * : Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne

Si on profitait du confinement pour changer d’habitude et consommer plus responsable ? Prêt à relever le défi ? On commence avec les circuits courts.Vous sortez faire vos courses? Privilégiez les légumes et les fruits de saison, les AMAP et autres circuits courts près de chez vous !

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20 avril 2020

Comment entretenir sa voiture pendant le confinement ?

Confinement oblige, les voitures sont, pour la plupart, à l’arrêt. Pour s’assurer un redémarrage sans encombre au moment de la reprise, il est judicieux de prendre certaines précautions. Des conseils valables, en partie, pour les voitures comme pour les deux-roues.

Lire la suite de l’article publié dans Que Choisir le 18 avril 2020

20 avril 2020

Jardiner et cultiver au naturel

Durant le confinement, avez-vous commencé à jardiner ?

Retrouvez ci-dessous nos conseils pour avoir un beau jardin sans pesticides et protéger votre santé.

Je clique pour voir les 10 conseils pour jardiner et cultiver sans pesticides

6 avril 2020

Les sites frauduleux liés à la crise sanitaire actuelle pullulent sur Internet

Des dizaines de sites sont fermés, mais les contenus malveillants continuent de sévir. Pharmacie-auvergne.com, récemment mis en ligne et rapidement désactivé, est tout à fait représentatif des escroqueries en cours. Sept sites internet frauduleux vendant des masques, gels et tests de dépistage pour lutter contre le Covid-19 viennent d’être fermés par les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique. La section de recherche de la gendarmerie de Strasbourg en a supprimé 70 autres commercialisant soi-disant de la chloroquine.

Ce genre de contenu, qui se livre à des tentatives de phishing (ou hameçonnage), ne vise qu’à vous soutirer des données personnelles (identité, adresse, téléphone et coordonnées bancaires), qui seront ensuite utilisées à des fins frauduleuses. Vous ne recevrez pas la commande demandée et risquez de perdre de l’argent.

Adopter les bons gestes en ligne pendant la crise

La vente de masques de protection est interdite en France. Ces équipements font l’objet d’une réquisition par l’État et leur diffusion auprès des particuliers est soumise à la délivrance d’une ordonnance médicale. Donc tout site internet qui commercialise des masques se livre à une activité illégale. Quand bien même vous recevrez un masque, il ne sera pas aux normes, voire usagé, et ne sera donc pas efficace.

En cas de doute, vous pouvez joindre la plateforme téléphonique mise en place par le gouvernement pour répondre aux questions non médicales relatives au coronavirus : 0800 130 000

Si vous avez effectué une commande sur un tel site, contactez votre banquier afin qu’il surveille les mouvements suspects sur votre compte.

3 avril 2020

Coronavirus : est-il possible de déménager pendant la période de confinement ?

Certaines personnes ont prévu de quitter leur logement fin mars ou courant avril. Si le gouvernement incite les consommateurs à reporter l’événement jusqu’à la fin de la crise sanitaire, déménager reste autorisé sous certaines conditions. Les professionnels, eux, demandent l’interdiction.

« Puis-je déménager pendant le confinement ? », « Mon déménagement est prévu pendant le confinement, que faire ? »

Mise à jour du 2 avril 2020

Le gouvernement vient d’interdire l’activité de déménagement. Le ministre chargé de la Ville et du Logement et le secrétaire d’État chargé des Transports précisent ainsi dans un courrier envoyé aux professionnels du déménagement, le mercredi 1er avril, que le principe du report est la règle « jusqu’à nouvel ordre ». Le recours à un déménageur professionnel reste autorisé uniquement pour les déménagements « de particuliers relevant d’urgences sanitaires, sociales ou de péril, de déménagements indispensables d’entreprises et de déménagements qui pourraient être rendus nécessaires dans le cadre de l’organisation des soins face à l’épidémie », précise la lettre. La profession, qui réclamait de telles mesures, se félicite de cette décision.

Sur les réseaux sociaux, les questions fusent. Le gouvernement a apporté des éclairages. Les déménagements sont autorisés, « mais doivent être limités aux besoins stricts comme par exemple une fin de bail ». La préconisation reste cependant de reporter dans la mesure du possible l’événement une fois la crise du coronavirus passée. Pour ce faire, des mesures ont été mises en place. D’une part, la trêve hivernale a été prolongée, interdisant ainsi les expulsions de locataires jusqu’au 31 mai 2020. D’autre part, « pour les locataires qui avaient posé leur congé et qui n’ont pas l’obligation de partir, ils peuvent demeurer dans le logement après la date initialement fixée et jusqu’à la fin du confinement », précise le gouvernement. Cette autorisation doit être formalisée par une convention d’occupation précaire, signée du propriétaire et de l’occupant, par voie électronique si nécessaire, qui stipule notamment la date de sortie de ce dernier. Ce document n’exempte pas du paiement du loyer, qui est dû jusqu’à la fin de l’occupation du logement.

Locataires et propriétaires peuvent donc déménager en cas de nécessité impérieuse ou d’impossibilité de faire autrement. Le jour J, ils doivent rédiger une déclaration sur l’honneur mentionnant le caractère indispensable de l’événement ainsi que les adresses d’arrivée et de départ. Ce document doit rester en leur possession toute la durée du déménagement.

Déménager, mission impossible ?

Mais quelles sont les possibilités pour mener à bien la mission, quand nombre de professionnels sont à l’arrêt ? Il est encore possible de louer un véhicule utilitaire, les entreprises de location de véhicules n’étant pas sous le coup d’une interdiction d’exercer. Idem du côté des sociétés spécialisées, qui ont encore le droit de travailler. Mais « 95 % des entreprises de déménagement se sont mises au chômage technique », précise Yann Viguié, secrétaire général Île-de-France et référent du conseil de métier du déménagement de l’Organisation des transporteurs routiers européens (Otre). Et pour cause. Le ministère de la Transition écologique et solidaire (en charge des Transports) indique que « c’est l’entreprise de déménagement qui estime si elle est en capacité de mener des déménagements. C’est à elle d’organiser la sécurité de ses salariés et de respecter les consignes sanitaires ». Or, pour Yann Viguié, il s’agit d’une « situation totalement ubuesque pour le secteur du déménagement », compte tenu de la difficulté de respecter les barrières sanitaires due au métier lui-même. « Ce n’est pas à la profession seule de porter la responsabilité de transmission du virus, elle doit contribuer à son éradication, et c’est à l’État d’assumer ses responsabilités, en délivrant une autorisation spéciale aux personnes qui doivent impérativement déménager, et non une simple attestation sur l’honneur », souligne-t-il. De plus, réaliser un déménagement s’avère d’autant plus difficile que les notaires ne signent plus d’actes et que les agences immobilières ne réalisent plus d’état des lieux.

La profession demande l’interdiction totale

L’Otre et la Chambre syndicale du déménagement (CSD) ont envoyé un courrier joint au secrétaire d’État aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, soulignant la « proximité obligatoire du personnel lors des opérations de manutention, lors des opérations de transport où nos équipes se retrouvent confinées dans les cabines des véhicules et du contact direct avec les clients ». Ils réclament ainsi que soient « interdites les opérations de déménagement mettant en relation directement des professionnels avec leurs clients, et ce pendant toute la durée du confinement lié à la crise sanitaire ». Cette demande n’a pour le moment pas été entendue.

Thierry Gros, président de la CSD, indique que certaines personnes profitent de la situation et met en garde contre des « pseudo-déménageurs » qui proposent leur aide sur internet, de façon illégale.

Méfiance, donc, la meilleure décision s’avère de reporter votre mission. Les entreprises du secteur sont joignables et pourront vous conseiller.

Article Que Choisir du 28/03/2020

2 avril 2020