UFC-Que Choisir de Côte d'Or

Protégé : Accéder à la BJ

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23 janvier 2020

Dites STOP au démarchage téléphonique

Dites non au démarchage téléphonique…

Je signe la pétition en cliquant sur ce lien

Alors que l’Assemblée nationale va prochainement discuter, en deuxième lecture, d’une proposition de loi sur le démarchage téléphonique, l’ADEIC, l’AFOC, l’ALLDC, la CSF, le CNAFAL, la CLCV, Familles Rurales, l’UFC-Que Choisir et l’UNAF, tirant les conséquences de l’exaspération des consommateurs et des litiges issus des appels commerciaux non désirés, s’unissent et lancent une pétition « démarchage téléphonique : interdisons le fléau ».

La recrudescence du démarchage téléphonique, dénoncée par les associations et les autorités (Médiateur National de l’Energie, Autorité de contrôle prudentiel) exige une action ferme des pouvoirs publics pour couper court aux pratiques toxiques. Pourtant, en l’état, le texte souffre cruellement d’ambition et risque même d’aggraver la situation, d’où notre appel à la mobilisation des consommateurs, premières victimes d’un véritable harcèlement commercial.

Démarchage téléphonique : une importante source d’agacement et de litiges

Les sondages soulignent que l’exaspération des Français est à son comble en matière de démarchage téléphonique (92 % le jugent agaçant mais aussi trop fréquent1). Mais au-delà de l’atteinte à la tranquillité des personnes, l’enjeu est également financier dès lors qu’il existe une liaison dangereuse entre démarchage téléphonique et litiges de consommation. En effet, les secteurs qui recourent le plus au démarchage sont ceux qui concentrent les litiges de consommation avec des montants qui peuvent être très significatifs (travaux de la maison, rénovation énergétique, fourniture d’énergie, assurances). Les rapports du Médiateur de l’énergie et l’Autorité des Marchés Financiers, et le récent avis du Comité Consultatif du Secteur Financier, sur les litiges liés aux appels commerciaux plaident pour un strict encadrement. Par ailleurs, le consommateur n’a pas à être la cible de propositions commerciales qu’il n’a pas lui-même sollicitées.

Proposition de loi en l’état : un remède pire que le mal

Non seulement, en l’état, le texte cautionne la logique du droit d’opposition (opt-out) de Bloctel, dont l’inefficacité est notoirement constatée par les consommateurs, mais en outre, il élargit les possibilités de dérogation à l’interdiction du démarchage téléphonique pour les personnes inscrites sur Bloctel. En effet, toutes les entreprises avec lesquelles le consommateur inscrit à Bloctel a ou a eu une relation contractuelle pourraient le démarcher : « contrat un jour, démarché toujours » !

Alors que le Royaume-Uni, après d’autres Etats européens, a basculé vers un système d’opt-in (le consommateur doit donner son accord exprès avant d’être démarché), la France ne doit pas être le mauvais élève européen de la protection des consommateurs.

Face au fléau que constituent les appels commerciaux non désirés, la pétition lancée aujourd’hui par les associations appellent les parlementaires à interdire purement et simplement cette pratique.

1 Sondage Opinionway réalisé entre le 13 et le 15 juin 2018 auprès de 1020 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus ; échantillon constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

 

20 janvier 2020

Statuts de l’Association Locale de Côte d’Or

PREAMBULE

Suite à la décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 11 janvier 2018, les statuts de l’ UNION FEDERALE  DES CONSOMMATEURS QUE CHOISIR de COTE D’OR sont révisés comme suit :

L’ UFC-Que Choisir rassemble au sein d’un même mouvement des personnes morales et physiques qui souscrivent aux principes fondamentaux de l’association. Seules les associations locales affiliées sont membres statutaires de la Fédération UFC-Que Choisir et en constituent, avec les Unions Régionales, le réseau.

ARTICLE 1 : FORMATION

1.1 Sous le régime de la loi du premier juillet mille neuf cent un, il est créé entre les signataires des présents statuts et les personnes qui y adhéreront ultérieurement une association sans but lucratif et à durée illimitée.

ARTICLE 2 : DENOMINATION ET SIEGE SOCIAL

2.1 Cette association prend le nom de :

UNION FEDERALE DES CONSOMMATEURS QUE CHOISIR DE COTE D’OR,

ci-après dénommée association locale

2.2 Son siège social est fixé à :

Maison des Associations
2, rue des Corroyeurs – 21000 DIJON

2.3 Il peut être transféré sur simple décision, à la majorité des deux tiers, par le Conseil d’Administration.

ARTICLE 3 : OBJET

3.1 L’association locale est indépendante de tout pouvoir politique, syndical, économique ou confessionnel et, plus généralement, de tout intérêt ou groupement autre que celui des consommateurs.

3.2 Dans le cadre de cette politique de totale indépendance, l’Association Locale a essentiellement pour objet :

– De promouvoir, d’appuyer et de relier entre elles les actions individuelles ou collectives des consommateurs et usagers, y compris en leur qualité de contribuables, justiciables et usagers d’un service public, tendant à garantir la reconnaissance et le respect de leurs droits, la protection de leur vie privée, la libre expression de leurs opinions et la défense de leurs intérêts tant individuels que collectifs.

– De favoriser la prise en charge des problèmes de consommation par les consommateurs et usagers eux-mêmes.

– De représenter les groupements et personnes qui se préoccupent de définir et de soutenir l’action des consommateurs, usagers, en vue de leur permettre de conquérir et d’exercer leur pouvoir dans la société, afin d’aboutir à une amélioration de leurs conditions de vie dans tous les domaines, que ce soit au niveau de la production, de la distribution, des services publics ou privés, marchands ou non marchands, y compris dans les domaines du logement, de la santé et de l’environnement.

– De réaliser ou promouvoir toutes actions, études, recherches, essais comparatifs de biens ou de services, soit à sa propre initiative, soit en collaboration avec d’autres associations ou organismes, permettant de fournir aux consommateurs, usagers, les informations et éléments de jugement utiles.

– De diffuser lesdites informations, notamment par des articles de presse ou d’édition ou tous autres médias.

– De mettre à la disposition des consommateurs, usagers, les moyens d’information, de formation et d’éducation qui leur sont utiles.

– De représenter en tous lieux et auprès de toutes instances, et notamment en justice, les intérêts matériels et moraux des consommateurs, usagers.

Et plus généralement de prendre toutes les mesures conformes à son objet.

3.3 L’association locale fait siens les buts de la Fédération UFC-QUE CHOISIR et doit respecter les orientations définies chaque année par l’Assemblée Générale de l’UFC-QUE CHOISIR.

ARTICLE 4 : MEMBRES

4.1 Les adhérents de l’association locale sont des personnes physiques, à jour de leur cotisation.
Toutefois, conformément au règlement intérieur de l’UFC-Que Choisir, l’association ne peut exiger de nouvelle cotisation d’un adhérent, dont l’adhésion est en cours auprès d’une autre association locale.

4.2 Le cas échéant, le Conseil d’Administration a compétence pour refuser toute adhésion.

4.3 Parmi les adhérents, ont la qualité de bénévole, outre les administrateurs, les personnes désignées par le Conseil d’Administration.

ARTICLE 5 : PERTE DE QUALITE

5.1 Cesse de faire partie de l’association locale, tout adhérent, non à jour de cotisation, décédé, démissionnaire ou dont l’exclusion a été prononcée par l’organe compétent : le Conseil d’Administration, ou l’Assemblée Générale pour les administrateurs.

Est présumé démissionnaire d’office, sans autre forme de procédure, tout adhérent qui ne s’acquitte pas de sa cotisation dans les trois mois qui suivent l’échéance de l’adhésion.

5.2 En cas d’exclusion, la procédure est engagée dans le respect des droits de la défense, l’intéressé ayant préalablement été invité à présenter ses observations.
A titre conservatoire et
dans l’hypothèse où le comportement de l’adhérent fait courir un danger susceptible de porter atteinte aux personnes ou à l’association locale, le président peut suspendre son adhésion, sa qualité de bénévole ou son mandat d’administrateur jusqu’à la prochaine réunion de l’instance compétente. Une telle mesure devra être validée par le Conseil d’Administration dans un délai qui ne pourra excéder

15 jours. Si la mesure provisoire concerne un administrateur, celui-ci ne prendra pas part au vote.

La décision est notifiée à l’intéressé par tout moyen permettant d’en assurer la bonne réception.

ARTICLE 6 : RESSOURCES

6.1 Les ressources de l’association locale se composent :

– des cotisations de ses adhérents,

– des recettes liées à la diffusion de ses documents ou des remboursements forfaitaires,

– des subventions et dons qu’elle peut recevoir, conformes à son objet,

– des aides de la fédération UFC-Que Choisir,

– des recettes procurées par les activités de toute nature conforme à son objet.

6.2 L’association locale s’interdit de recevoir des recettes susceptibles de mettre en cause son indépendance.

ARTICLE 7 : COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

L’association locale s’attache dans ses instances à rechercher une représentation des hommes et des femmes.

7.1 L’association locale est dirigée par un Conseil d’Administration composé d’au moins trois membres

7.2 Le nombre total d’administrateurs ne pourra pas être supérieur à 15.

7.3 Les fonctions d’administrateur sont non rémunérées.

7.4 Pour être éligible au Conseil d’Administration, les candidats doivent être adhérents de l’association locale UFC Que Choisir de Côte d’Or, depuis au moins un an au jour de l’Assemblée Générale et faire acte de candidature adressé au président huit jours francs avant l’Assemblée Générale selon les modalités définies par le règlement intérieur.

7.5 Ne sont pas éligibles au Conseil d’Administration et ne peuvent pas siéger, les personnes dont l’activité ou la situation est susceptible de générer un conflit d’intérêts ou les personnes ayant une fonction dirigeante dans une activité de distribution, production, services, un syndicat, un groupe financier, un parti politique ou tout mandat électif susceptible de porter atteinte à l’indépendance de l’association locale.

7.6 Les salariés de l’association locale ne sont pas éligibles, ni membres de droit au Conseil d’Administration de l’association.

7.7 Les membres du Conseil d’Administration ne peuvent exercer de fonction dirigeante dans une association concurrente à l’UFC-QUE-CHOISIR.

7.8 Les membres du Conseil d’Administration élus par l’Assemblée Générale ont un mandat d’une durée de trois ans.

7.9 Tout membre sortant est rééligible.

7.10 Le Conseil d’Administration est renouvelable par tiers tous les ans. Les deux premiers tiers renouvelables sont désignés par tirage au sort.

7.11 Lorsqu’un administrateur perd sa qualité, il est procédé à son remplacement par la plus proche Assemblée Générale. Le mandat du nouvel administrateur élu se termine à la date de fin de mandat de l’administrateur remplacé.

7.12 Sauf décision contraire du conseil d’administration, la perte de la qualité d’administrateur entraîne la révocation de tous les mandats exercés à ce titre.

ARTICLE 8 : ATTRIBUTION ET FONCTIONNEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

8.1 Le Conseil d’Administration dispose de tout pouvoir à l’exclusion de ceux qui sont statutairement dévolus à d’autres organes. A ce titre, il est notamment compétent pour désigner les bénévoles et les délégués, confier les mandats de représentation éventuels et prononcer les décisions d’exclusion d’adhérent.

8.2 Le Conseil d’Administration se réunit au minimum six fois par an et chaque fois qu’il est convoqué par son Président, ou sur la demande du tiers de ses membres, ou d’après la procédure de l’article 13.7.

8.3 Le Conseil d’Administration ne délibère valablement que si plus de la moitié de ses membres sont présents ou représentés.

8.4 Chaque administrateur ne peut être porteur de plus de 2 pouvoirs.

8.5 Ses décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés. En cas de
partage égal des voix, celle du Président est prépondérante.

8.6 Tout membre du Conseil d’Administration qui, sans motif, n’a pas assisté ou n’a pas été représenté à trois réunions consécutives sera ·considéré comme démissionnaire d’office sur simple constatation du Conseil d’Administration.

8.7 Il est tenu un compte-rendu des séances sur un registre spécial pouvant être consulté par tout membre de l’association, soit au siège, soit sur le site internet.

ARTICLE 9 : BUREAU

9.1 Le Bureau exécute les décisions du Conseil d’Administration et lui rend compte régulièrement de son action.

9.2 Le Conseil élit à la majorité absolue au premier tour et relative au deuxième, parmi ses
membres, un Bureau composé au minimum d’un président, d’un trésorier et d’un secrétaire. Le bureau sera composé au maximum de 6 membres, les postes seront les suivants : un président, un vice-président, un secrétaire, un secrétaire adjoint, un trésorier, un trésorier adjoint.

9.3 Le Bureau est élu pour un an. Les élections se déroulent à main levée ou à
bulletin secret à la demande d’un des administrateurs.

9.4 Tout candidat au bureau doit justifier d’une année d’ancienneté au sein dudit Conseil d’Administration. L’exception peut être faite en cas d’absence de candidature.

9.5 La session du Conseil d’Administration désignant le Bureau se tient au plus près de l’Assemblée Générale.

9.6 Dans les conditions prévues au règlement intérieur le Président dispose des attributions spécifiques suivantes, qu’il peut déléguer :

– il représente l’association locale dans tous les actes de la vie civile,

– il a le pouvoir de décider de toute action en justice au nom de l’association locale.

ARTICLE 10 : COMMISSIONS

10.1 Le Conseil d’Administration peut constituer des commissions de travail spécialisées, temporaires ou permanentes.

ARTICLE 11 : ASSEMBLEE GENERALE

11.1 L’Assemblée Générale se réunit au minimum une fois par an ou chaque fois qu’elle est convoquée par le Conseil d’Administration. Conformément au règlement intérieur de l’UFC-Que Choisir, l’Assemblée Générale doit se tenir au premier trimestre de chaque exercice et en tout état de cause 30 jours avant la date de l’Assemblée Générale de l’UFC-Que Choisir.

11.2 Elle rassemble les adhérents, à jour de cotisation de l’association.

11.3 Quinze jours au moins avant la date prévue, ceux-ci sont convoqués par le Conseil d’Administration, avec indication de l’ordre du jour et des règles de fonctionnement comprenant les modalités de ventilation des pouvoirs fixés par celui-ci.

11.4 L’Assemblée Générale vote les rapports moral et financier de l’exercice écoulé, et d’autre part fixe les orientations et les projets d’activités. Elle fixe chaque année le montant de la cotisation annuelle, le montant de la primo adhésion devant être compris dans la fourchette adoptée par l’Assemblée Générale de l’UFC-Que Choisir. Par délégation de l’Assemblée Générale le Conseil d’Administration a la possibilité de fixer des cotisations à des tarifs spécifiques en considération d’évènements particuliers, tels que notamment anniversaire, foire…

11.5 Elle procède à l’élection et à la révocation des administrateurs

11.6 Toutes les décisions de l’Assemblée Générale sont prises à la majorité absolue des membres présents ou représentés, par vote à main levée ou à bulletin secret à la demande de la majorité des membres présents ou représentés. Toutefois, lorsqu’elle est appelée à se prononcer, l’Assemblée Générale Extraordinaire ne peut valablement délibérer qu’à la majorité des deux tiers des membres présents ou représentés, par vote à main levée ou à bulletin secret à la demande de la majorité des membres présents ou représentés.

11.7 Chaque adhérent ne peut être porteur de plus de 5 mandats.

11.8 L’élection des membres du CA s’effectue à bulletin secret à la majorité des membres présents ou représentés.

ARTICLE 12 : MODIFICATION DES STATUTS

12.1 Les statuts sont modifiés par l’Assemblée Générale Extraordinaire sur proposition du Conseil d’Administration ou sur la proposition du quart des membres dont se compose l’association.

12.2 L’Assemblée Générale Extraordinaire est convoquée spécialement à cet effet. Les convocations à l’Assemblée Générale Extraordinaire sont communiquées aux adhérents par tout moyen.

12.3 Les statuts ne peuvent être modifiés qu’à la majorité des deux tiers des adhérents présents ou représentés.

12.4 Le Conseil d’Administration de l’association locale doit aviser la Fédération des modifications apportées aux statuts dans un délai de trente jours suivant leur approbation.

ARTICLE 13 : AFFILIATION

13.1 L’association est affiliée à l’UNION FEDERALE DES CONSOMMATEURS QUE CHOISIR.
L’affiliation emporte pour l’Association Locale le bénéfice d’un droit d’usage à titre gratuit, non exclusif et non cessible, de la marque et du nom UFC-Que Choisir auquel est adjoint le nom de la ville, de la localité ou de la zone géographique. L’affiliation est conditionnée au respect des statuts et du règlement intérieur de la Fédération, tout manquement à ces textes pouvant donner lieu à l’ouverture d’une procédure de désaffiliation. L’affiliation se manifeste par le versement d’une cotisation, produit du montant de la part fédérale arrêté par l’Assemblée Générale d’UFC-Que Choisir par le nombre d’adhérent de l’association locale. Cette cotisation est versée mensuellement. L’association Locale communique à UFC-Que Choisir la liste nominative et les coordonnées de ses adhérents, à l’aide des systèmes d’information développés par la Fédération, dans les conditions fixées par le règlement intérieur de la Fédération. Enfin, elle doit traiter conformément au règlement intérieur de la Fédération, les dossiers des adhérents à jour de leur cotisation, ainsi que les
demandes enregistrées sur le système d’information fédéral.

13.2 L’association locale transmet dans les trente jours à l’UFC-Que Choisir, le compte rendu de l’Assemblée Générale ainsi que le rapport moral, les comptes annuels (compte de résultat et bilan) par l’outil arrêté par la Fédération mis à sa disposition, la composition du Conseil d’Administration (avec indication des noms et prénoms profession et coordonnées complètes-adresses postale et électronique et numéro de téléphone de chacun) et du Bureau ainsi que les horaires de ses permanences et les coordonnées de ses antennes.

13.3 Conformément aux dispositions de l’article 7 des statuts de l’UFC-Que Choisir, le respect des dispositions statutaires rendues obligatoires par la Fédération, est une condition de l’affiliation à UFC-Que Choisir.

13.4 Dans ses rapports avec l’UFC-Que Choisir, l’association locale est tenue de suivre les statuts et le règlement intérieur de la Fédération, ainsi que les décisions prises par les instances statutaires fédérales. Elle doit en outre appartenir à l’Union Régionale de son ressort quand celle-ci existe.

13.5 Le Conseil d’Administration de l’Association Locale élit en son sein, un ou plusieurs délégués, pour participer à l’Assemblée Générale de l’UFC-Que Choisir selon les modalités de représentation des associations fixées par les statuts et le règlement intérieur de l’UFC-Que Choisir.

13.6 Le président de l’UFC-Que Choisir assiste, de droit, aux assemblées générales et aux réunions du conseil d’administration de l’association locale. Il peut se faire représenter par tout administrateur de l’UFC-Que Choisir ou par tout membre du personnel, qu’il délègue à cet effet.

13.7 Exceptionnellement, il peut demander au président de l’association locale, la convocation d’une réunion de son conseil d’administration, sous un délai de quinze jours.

13.8 L’association locale étant tenue de respecter les orientations et décisions fédérales, elle ne peut rendre public un désaccord avec une position politique fédérale.

En cas de conflit, entre l’association locale et l’UFC-QUE-CHOISIR sur un contenu éditorial, l’association locale doit, avant toute information diffusée à l’extérieur de la fédération, saisir le conseil d’administration de l’UFC-Que Choisir. Cette saisine se fera par tout moyen permettant d’en assurer la bonne réception, en demandant que la question à l’origine du conflit soit portée à l’ordre du jour de la plus prochaine séance du Conseil d’Administration fédéral.

13.9 Avant d’engager une procédure de désaffiliation, l’association locale doit saisir le conseil d’administration de l’UFC-Que Choisir, qui peut déléguer un représentant pour être entendu par l’Assemblée Générale Extraordinaire de l’association locale.
Les convocations à l’Assemblée Générale Extraordinaire sont communiquées aux adhérents par tout moyen, avec indication de l’ordre du jour. La désaffiliation emporte retrait immédiat du droit d’usage du nom et de la marque UFC-Que Choisir.

13.10 En tout état de cause, la décision de l’association locale doit être notifiée officiellement au président de l’UFC-Que Choisir et être accompagnée de la décision prise à la majorité des deux tiers des adhérents présents ou représentés. La perte d’affiliation est rendue officielle au plus prochain Conseil d’Administration de l’UFC-Que Choisir. Dans cette hypothèse, l’UFC-Que Choisir informe les adhérents de l’association locale des conséquences de cette désaffiliation.

13.11 L’association locale doit informer l’association UFC-Que Choisir de la tenue de son Assemblée Générale et de son Assemblée Générale Extraordinaire en indiquant les ordres du jour respectifs.

ARTICLE 14 : DISSOLUTION-FUSION

14.1 L’Assemblée Générale Extraordinaire est convoquée spécialement à cet effet dans les mêmes formes que pour une modification de statut.

14.2 La dissolution ou la fusion avec une autre association locale ne peut être votée qu’à la majorité des 2/3 des adhérents présents ou représentés.

14.3 En cas de dissolution, un ou plusieurs liquidateurs sont nommés par l’Assemblée Générale Extraordinaire. Après apurement du passif, l’actif restant est dévolu à la Fédération UFC-Que Choisir.

ARTICLE 15 : REGLEMENT INTERIEUR

15.1 Le Conseil d’Administration de l’association locale établit un règlement intérieur fixant les conditions particulières d’application des présents statuts dans les six mois suivants leur adoption. Un exemplaire en est adressé à la Fédération UFC-Que Choisir.

Le Président :  Pierre GUILLE                                          Le Secrétaire : Joël DECLUY                    

18 janvier 2020

Protégé : Organisation de l’Association Locale de Côte d’Or

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15 janvier 2020

Achats sur Internet : quels sont vos recours en cas de litige ?

Le colis commandé n’est pas arrivé, l’article que vous avez reçu ne fonctionne pas, le marchand refuse de vous rembourser ? Pas de panique. Suivez nos conseils ci-dessous :

1- La commande a été passée mais finalement, l’article n’est pas disponible

Dans ce cas, le client doit être prévenu dès que possible. Le mieux est ensuite qu’il consulte les conditions générales de vente (CGV) du site afin de savoir ce que le marchand prévoit. Si ce cas de figure n’est pas abordé, il devra mettre en demeure le professionnel de lui livrer l’article dans un délai raisonnable qu’il fixera lui-même (15 jours, par exemple). Au terme de ce délai, il pourra annuler la vente. Dans le cas où la date de livraison revêtirait un caractère déterminant (une livraison avant Noël, par exemple), le client est en droit de demander immédiatement l’annulation de la commande. Le marchand a alors 14 jours pour procéder au remboursement

2- Le délai de livraison est dépassé

Vérifiez l’état d’avancement de la livraison par le biais de l’espace client en ligne ou en appelant le service après-vente (un numéro non surtaxé doit être mis à votre disposition). Si le colis continue à se faire attendre, écrivez au marchand pour le mettre en demeure de vous le faire parvenir dans un délai raisonnable (indiquez une date).

Ce nouveau délai n’est pas respecté ? Vous pouvez annuler la commande par courrier recommandé ou par courriel (voir encadré ci-dessous). Le professionnel devra vous rembourser de toutes les sommes prélevées dans un délai de 14 jours.

3- Le vendeur a été placé en liquidation judiciaire

Dans ce cas, vous devez déclarer votre créance auprès du liquidateur judiciaire dans les 2 mois suivant la parution de l’information au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales. Néanmoins, les chances de récupérer votre argent sont minces. N’hésitez pas à consulter outil sur les faillites, élaboré par les juristes de l’UFC-Que Choisir. Dans le cas précis où l’article serait bloqué par le transporteur, il peut être opportun de prendre directement contact avec lui. Certains acceptent de procéder à la livraison en échange du paiement des frais de transport.

4- Le vendeur assure avoir livré le colis

Il lui revient d’apporter la preuve que l’article vous a bien été remis. S’il n’en est pas capable, il devra soit vous en expédier un autre, soit vous rembourser. C’est à lui de se rapprocher du transporteur si la faute incombe à ce dernier.

5- Le produit livré n’est pas le bon

Signalez le problème au service client et demandez au marchand de procéder au remplacement du produit. Tous les frais doivent être à sa charge. S’il ne s’est pas exécuté dans les 30 jours qui suivent, vous êtes en droit de résilier la vente et d’obtenir le remboursement des sommes versées accompagné, le cas échéant, de dommages et intérêts dûment justifiés.

6- Le produit livré ne vous plaît pas

Vous disposez de 14 jours à partir de la livraison pour vous rétracter et retourner l’article sans avoir à vous justifier. Le mieux est de suivre la procédure de retour indiquée par le vendeur et de conserver une preuve de l’envoi. Les frais de retour seront à votre charge, sauf dans le cas où le vendeur a indiqué qu’il les prenait en charge ou n’a spécifié à aucun endroit qu’il revenait au client de les régler. Attention toutefois, car certains produits ne sont pas soumis au droit de rétraction. C’est le cas par exemple des produits alimentaires, des produits sur mesure, des produits immatériels (logiciels, jeux…), des produits culturels décellophanés (CD, DVD…). Vous pouvez utiliser l’article pour l’essayer, mais celui-ci doit être rendu en suffisamment bon état pour pouvoir être remis en vente.

7- Le produit ne fonctionne pas

Chaque produit vendu dans l’Union européenne bénéficie d’une garantie légale de conformité d’au moins 2 ans à compter de la livraison (elle peut être plus longue dans certains pays). S’il tombe en panne pendant cette période, vous pouvez soit le faire réparer, soit demander son remplacement. Si cela s’avère impossible ou si le vendeur ne s’exécute pas dans les 30 jours, il doit vous rembourser. Il doit aussi prendre à sa charge les frais de retour.

8- Le marchand refuse de vous rembourser

En cas d’annulation de la vente ou de rétractation, le marchand est tenu de procéder sous 14 jours au remboursement des sommes versées. S’il tarde, adressez-lui une mise en demeure. En l’absence de réponse, n’hésitez pas à demander de l’aide à l’Association Locale d’UFC-Que Choisir la plus proche de votre domicile ou à saisir le médiateur choisi par le marchand.

9- Le marchand est basé à l’étranger

En cas de litige avec un vendeur basé au sein de l’Union européenne, vous pourrez trouver de l’aide auprès du Centre européen des consommateurs. Si le vendeur est situé hors de l’Union européenne, vos recours seront plus limités. Si vous êtes passé par une marketplace (place de marché), n’hésitez pas à l’informer du problème rencontré avec l’un de ses vendeurs. Certaines interviennent pour régler les litiges. Vous pouvez aussi signaler le litige sur la plateforme internationale Econsumer.gov.

5 janvier 2020

Arnaques sur Internet : attention aux e-mails malveillants

Actuellement, beaucoup de faux e-mails circulent (Service des Impôts, Assurance maladie, CAF…), soyez vigilants !!

L’e-mail reste l’un des outils les plus prisés des pirates sur Internet

Voici quelques conseils pour repérer les messages malveillants et ne pas être victime de tentatives de phishing (hameçonnage en français)

Un e-mail malveillant est un message électronique frauduleux qui a pour but d’inciter le destinataire à effectuer un transfert de fonds ou à se rendre sur un site frauduleux où lui seront demandés ses identifiants, ses mots de passe ou ses données bancaires. Il peut aussi être invité à ouvrir une pièce jointe dans laquelle se cache un programme capable de voler des données présentes sur l’ordinateur.

Les indices qui doivent vous alerter

La présentation

Ne vous faites pas abuser par la présence de logos officiels, de liens vers des sites connus ou d’informations vous concernant. La présence de fautes d’orthographe ou de grammaire doit aussi vous mettre la puce à l’oreille.

L’expéditeur

Les pirates n’hésitent pas à se faire passer pour une banque, une administration, une entreprise (EDF, Orange…) voire une personne de votre connaissance pour gagner votre confiance.

Le message

Il joue le plus souvent sur l’empathie (une personne a besoin d’aide), l’urgence (votre électricité sera coupée si vous ne réagissez pas vite), la peur (vous risquez d’être poursuivi si vous ne payez pas) ou fait miroiter une promesse d’argent ou un remboursement.

Le lien hypertexte

Vérifiez que l’adresse du site officiel vers laquelle il est censé renvoyer soit la bonne (www.microsoft.com et pas www.security-microsoft.com ou www.micosoft.com par exemple).

Les bons réflexes

  • Ne répondez pas au message, ne cliquez sur aucun lien y compris celui censé permettre de se désabonner, n’ouvrez pas de pièce jointe et ne remplissez aucun formulaire.
  • Faites preuve de bon sens : aucun organisme ne vous demandera par e-mail de lui communiquer des informations personnelles.
  • En cas de doute, contactez l’organisme censé vous avoir envoyé l’e-mail par téléphone ou en passant par la page d’accueil de son site Internet et non par le lien proposé dans l’e-mail.
  • Signalez l’e-mail sur la plateforme gouvernementale Internet-signalement.gouv.fr.
  • Supprimez-le et videz la corbeille.
  • Pour une protection au quotidien, certains éditeurs d’antivirus proposent des suites complètes comprenant diverses fonctions protectrices, dont l’antiphishing.
5 janvier 2020

UFC-Que Choisir de la Nièvre

Adresse : MAISON DES EDUENS – Allée des Droits de l’Enfant – 58000 NEVERS

Téléphone : 03 86 21 44 14

Courriel : contact@nievre.ufcquechoisir.fr

Site internet : https://nievre.ufcquechoisir.fr

 

2 janvier 2020

UFC-Que Choisir de Saône et Loire

Adresse : 2, rue Jean Bouvet – 71000 MACON

Téléphone : 03 85 39 47 17

Site internet : http://www.ufcquechoisir71.fr

Courriel : contact@saoneetloire.ufcquechoisir.fr

2 janvier 2020

UFC-Que Choisir de l’Yonne

12, boulevard Vaulabelle – 89000 Auxerre

Téléphone : 03 86 52 54 69

Courriel : contact@auxerre.ufcquechoisir.fr

Site internet : http://www.ufcquechoisir-yonne.org

 

2 janvier 2020