UFC-Que Choisir de Côte d'Or

Newsletter : pour garder le contact…

Même si nos permanences Accueil sont toujours fermées, votre Association UFC-Que Choisir de Côte d’Or reste néanmoins à votre disposition pour vous aider à résoudre vos problèmes en cas de litiges et vous donner des conseils.

Et pour garder le contact,  vous pourrez retrouver nos Newsletters en cliquant sur les liens ci-dessous :

Newsletter du 1110-2021

Newsletter du 2304-2021

Newsletter du 1404-2021

Newsletter du 1812-2020

Newsletter du 0511-2020

Newsletter du 1006-2020

Newsletter du 1305-2020

Newsletter du 0605-2020

Newsletter du 2904-2020

Newsletter du 2204-2020

Newsletter du 1504-2020

Newsletter du 0804-2020

Newsletter du 3103-2020

31 mars 2020

Déchets et Coronavirus : les précautions à suivre

Les mouchoirs, les gants et les masques chirurgicaux ne vont pas dans la poubelle jaune (celle du tri des emballages), mais uniquement dans la poubelle d’ordures ménagères. Dans le cadre de l’évolution du Coronavirus Covid-19, l’UFC-Que Choisir de Côte d’Or rappelle les consignes de bonne gestion des déchets.

Les symptômes du Coronavirus étant similaires à ceux d’une bonne grippe, il est fort probable que vous utilisiez des mouchoirs ou des textiles à usage sanitaire, des gants et des masques chirurgicaux. Dans ce cas, pensez bien à les jeter dans des sacs poubelles déposés, ensuite, dans la poubelle d’ordures ménagères uniquement (poubelle à couvercle gris ou orange selon les communes).

La poubelle de tri des emballages (à couvercle jaune) ne doit pas contenir ce type de déchets, ni aucuns déchets médicaux piquants, coupants, tranchants dits les DASRI [Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux].

18 mars 2020

Coronavirus-COVID-19 en Bourgogne-Franche-Comté

L’ARS Bourgogne-Franche-Comté exhorte chacun à adapter ses comportements pour freiner la propagation de l’épidémie : limiter ses contacts pour sauver des vies.

En cas de toux et de fièvre :
🏡 Restez chez vous
👥  Limitez les contacts avec d’autres personnes
📞 Appelez votre médecin
👉 La maladie guérit avec du repos

En cas d’aggravations (difficultés à respirer, essoufflement) :
☎ Faites le 15 ou le 114

Déjà 28 personnes en réanimation, adaptez vos comportements !

Avec près d’une centaine de patients de plus qu’hier soit la plus grosse progression observée jusqu’alors, l’épidémie de coronavirus s’accélère très nettement en Bourgogne-Franche-Comté.

Santé publique France recense ce lundi 16 mars, 507 personnes testées biologiquement et identifiées comme positives au COVID-19 en Bourgogne-Franche-Comté *.

Aucun nouveau décès n’est à déplorer depuis hier ce qui porte à 6 le nombre de décès enregistrés dans la région. 146 personnes sont hospitalisées, dont 28 prises en charge en réanimation. 25 personnes sont guéries.

Le virus circule toujours plus particulièrement dans le Doubs, le Territoire de Belfort, en Haute-Saône, en Côte-d’Or et en Saône-et-Loire, plus faiblement dans le Jura et l’Yonne, sporadiquement dans la Nièvre.

L’ensemble des soignants de la région poursuivent leur mobilisation pour se préparer à accueillir de plus en plus de cas graves de COVID-19 et continuer à soigner les autres malades.

La meilleure façon de les aider est d’adapter nos comportements individuels.

Limiter des contacts pour sauver des vies

L’ARS Bourgogne-Franche-Comté rappelle avec insistance les mesures énoncées par le ministère des Solidarités et de la Santé.

Ces mesures doivent être prises sérieusement : limiter les contacts permet de sauver des vies.

En fonction des situations, chacun doit appliquer les recommandations suivantes :

  • Je n’ai pas encore été exposé au Covid-19 à ma connaissance : j’applique en permanence les gestes et comportements qui permettent de freiner l’épidémie.

Je reste chez moi et je limite mes déplacements au maximum (courses, essence…) et j’évite tous les rassemblements. J’applique les gestes barrières : je me lave régulièrement les mains, je tousse et éternue dans mon coude, j’utilise des mouchoirs à usage unique et les jette immédiatement, je ne salue pas les autres par une poignée de main ou par une embrassade, je respecte une distance de 1 mètre avec toute autre personne.

  • J’ai été en contact avec un cas confirmé de Covid-19 ou je vis avec un cas confirmé de Covid-19 : je m’isole et je surveille mon état de santé.

Je reste à mon domicile, je m’isole 2 semaines, je respecte scrupuleusement les gestes-barrières, je surveille ma température 2 fois par jour, je surveille l’apparition éventuelle de symptômes (toux, difficultés respiratoires, fièvre) et j’adopte le télétravail. Si des symptômes surviennent, je peux appeler mon médecin, mais je ne me déplace pas jusqu’à son cabinet, ni au laboratoire, ni aux urgences.

  • J’ai des symptômes (toux, fièvre) qui me font penser au Covid-19 :

Je reste à domicile, j’évite les contacts, j’appelle un médecin si besoin et ne me rends pas directement au cabinet, au laboratoire ou aux urgences ou j’appelle le numéro de permanence de soins de ma région. Je peux également bénéficier d’une téléconsultation. Si les symptômes s’aggravent avec des difficultés respiratoires et signes d’étouffement, j’appelle le SAMU- Centre 15.

*Ce chiffre reste à interpréter avec précaution car il correspond de moins en moins au décompte exhaustif des malades atteints dans la région et recense seulement les patients hospitalisés, personnes à risques, personnels soignants et premiers patients d’un regroupement de personnes vulnérables auxquels le test biologique est désormais réservé

Lire le communiqué de presse de l’ARS du 16 mars 2020

16 mars 2020

Coronavirus : comment se faire rembourser d’un voyage ou d’un événement ?

En raison de la propagation du coronavirus, vous envisagez d’annuler votre voyage, votre réservation d’hôtel ou votre billet de concert.

Vous souhaitez savoir, si vous pouvez obtenir un remboursement de vos billets, d’un concert ou d’un événement sportif, annulé ou reporté, en raison du coronavirus :

Accédez en cliquant sur ce lien à nos conseils personnalisés en répondant simplement à quelques questions relatives à votre situation

En cas de difficultés, l’UFC-Que Choisir de Côte d’Or pourra vous épauler dans votre litige, n’hésitez pas à vous rapprocher de l’Association Locale la plus proche de chez vous…

12 mars 2020

Coronavirus : gare aux risques de contamination avec des aliments préparés

L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) rappelle qu’il est possible d’être contaminé par le coronavirus, lorsque l’on mange des aliments préparés par une personne porteuse du coronavirus. Pour diminuer le risque de transmission, l’Agence recommande de suivre les bonnes pratiques d’hygiène et de cuire les aliments.

Interrogée sur la transmission potentielle du coronavirus – également appelé Covid-19 – par l’intermédiaire d’animaux domestiques ou d’aliments contaminés, l’Anses vient d’indiquer que «si aucun élément ne laisse penser que la consommation d’aliments contaminés puisse conduire à une infection par voie digestive, la possibilité d’infection des voies respiratoires lors de la mastication ne peut être totalement exclue».

Ainsi, une personne infectée par le coronavirus peut contaminer les aliments en les préparant ou en les manipulant sans être munies de gants, ou en les exposant à des gouttelettes infectieuses lors de toux et d’éternuements. Cette donnée est d’autant plus importante que le recours à la livraison à domicile est en forte hausse depuis quelques semaines.

L’hygiène des mains et des surfaces de préparation

Afin de limiter la contamination, l’Anses rappelle que le lavage des mains avec du savon avant et pendant la préparation des repas est une mesure essentielle. Ce lavage doit avoir lieu après tout geste contaminant, c’est-à-dire, après avoir toussé, après s’être mouché, etc…

Le nettoyage des surfaces de préparation est donc tout aussi important, car selon l’Agence, les virus de la famille des Coronaviridae peuvent persister jusqu’à 9 jours, en particulier quand la température est basse et l’humidité de l’air est faible.

Par analogie avec d’autres coronavirus connus, ce virus (Covid-19) est sensible aux températures de cuisson. L’Agence rappelle que cuire les aliments à 63°(basse température) pendant 4 min permet de diviser par 10 000 la contamination et recommande séparer les denrées crues et cuites.

12 mars 2020

Projet Alimentaire Territorial Départemental

Première réunion de travail ce matin, jeudi 5 mars 2020, avec les associations de consommateurs de Côte d’Or, à laquelle ont assisté la Présidente de l’UFC-Que Choisir de Côte d’Or, Madame Odette MAIREY, ainsi que les représentants des autres organisations CTRC, AFOC 21, UDCSF21 et AFP21.

Monsieur François SAUVADET, Président du Conseil Départemental de la Côte d’Or animait cette réunion, en la qualifiant de « très constructive » pour une première. Elle a permis d’étudier les pistes, qui permettront de donner aux consom’acteurs d’aujourd’hui les moyens de leurs attentes…

   

5 mars 2020

Des questions sur le Coronavirus ?

Face à la pandémie de coronavirus qui touche déjà une trentaine de pays à travers cinq continents, la France s’organise.

Un numéro vert a été mis en place, il répond aux questions sur le nouveau coronavirus (SARS-CoV-2, Covid-19) :

                      0 800 130 000

Il est ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 (appel gratuit depuis un poste fixe en France).

Attention, la plateforme téléphonique n’est pas habilitée à dispenser des conseils médicaux, si vous présentez des signes d’infections respiratoires dans les 14 jours suivant votre retour de Chine (Chine continentale, Hongkong, Macao), de Singapour, de Corée du Sud, d’Iran ou des régions de Lombardie et de Vénétie en Italie, il faut contacter le 15.

J’habite à l’étranger, qui appeler ?

L’Ambassade et consulat de votre lieu de résidence est à votre disposition pour répondre à l’ensemble de vos questions. Par ailleurs, le ministère met à jour régulièrement son site de conseils aux voyageurs.

Pour en savoir plus : www.santepubliquefrance.fr

5 mars 2020

Lisibilité des tarifs bancaires : un engagement bafoué par les banques !

Alors que le Comité consultatif du secteur financier a rendu publique aujourd’hui son étude sur les tarifs bancaires en 2020, l’UFC-Que Choisir dénonce la trahison par les banques de leur engagement sur la lisibilité de leurs brochures.

Actant l’échec de l’autorégulation à garantir la pérennité des droits des consommateurs, l’association appelle les pouvoirs publics à créer les conditions d’une saine concurrence, génératrice de modération tarifaire.

Les frais bancaires, une manne de 25 milliards d’euros

Les frais bancaires, c’est-à-dire l’ensemble des commissions prélevées au titre de la gestion des opérations bancaires quotidiennes, se sont élevés à 25 milliards d’euros en 2018. Représentant 32 % de l’activité « banque de détail » en France1, cette manne est stratégique pour les banques, ce qui ne les incite pas à en faciliter la lecture. A titre d’exemple, la brochure de BNP Paribas comporte pas moins de 410 tarifs quand ceux de la Société Générale se répandent sur 51 pages ! Plus décourageant encore, ces prix sont affichés sur une base aussi bien annuelle que trimestrielle ou mensuelle.

Devant tant d’inintelligibilité, comment s’étonner que 14 % des saisines du médiateur de la Fédération bancaire française2 (FBF) portent sur les tarifs bancaires et que la mobilité plafonne à seulement 2,5 % en 2019 ?

Les tarifs bancaires encore plus illisibles en 2020 !

Pour faciliter la compréhension et la comparaison des offres bancaires, à défaut d’une loi, les associations de consommateurs ont obtenu des professionnels qu’ils adoptent une terminologie normalisée, présentée sous une forme cohérente, de leurs tarifs depuis 2010. Pourtant, le rapport du Comité consultatif du secteur financier (CCSF) portant sur les tarifs bancaires 2020 révèle aujourd’hui que ces avancées sont en péril, et notamment que l’extrait standard des tarifs (EST) est en voie de disparition.

En effet, alors que les banques s’étaient engagées à publier un EST regroupant les douze principaux frais bancaires (tenue de compte, cotisation carte de paiement, etc.) dans leur brochure, cette norme est devenue facultative sous prétexte de l’arrivée du nouveau document d’information tarifaire succinct (DIT) imposé par l’Europe. En conséquence, dès cette année, les 13 millions de clients de BNP Paribas, de la Société Générale, du Groupe Crédit du Nord et de HSBC en sont déjà privés !

Pourtant, alors que le document européen devait rendre plus clairs les tarifs, force est de constater que le compte n’y est pas. Plus d’un tiers des professionnels (36 %) en ont profité pour accabler encore davantage leurs clients d’une surcharge d’informations en y détaillant chacun de leurs packages bancaires. A ce jeu pernicieux, les caisses régionales du Crédit Agricole se démarquent tristement : leurs DIT de huit pages en moyenne sont trois fois plus volumineux que ceux de la concurrence !

Seule la loi est garante de la pérennité des droits des consommateurs

La décision des banques de renoncer unilatéralement à leur engagement en matière de transparence tarifaire constitue un double camouflet. Avant tout pour les consommateurs qui s’étaient habitués à l’extrait standard des tarifs et qui pourraient à nouveau être plongés dans l’obscurité des brochures.

Plus grave encore, cette décision rappelle aux pouvoirs publics combien l’autorégulation est illusoire. Reposant sur des « bonnes pratiques » fixées par les professionnels, ces dernières ne peuvent être invoquées par les consommateurs dans leurs litiges et peuvent être librement amendées. Dans ces conditions, la pérennité des autres engagements bancaires, notamment celui portant sur le plafonnement des incidents de paiement pour les consommateurs en situation de fragilité financière qui montre des déficiences3, est également menacée.

Soucieuse de garantir aux consommateurs une information pertinente et une réelle concurrence sur le secteur bancaire tout en renforçant les droits des plus fragiles, l’UFC-Que Choisir appelle les pouvoirs publics à instaurer par la loi :

  • La lisibilité des brochures, notamment par la publication de l’extrait standard des tarifs et l’expression des prix en base annuelle ;
  • La clarté des documents d’information tarifaire en imposant que n’y figurent que le package bancaire le plus commercialisé ;
  • Le plafonnement des frais d’incident de paiement pour les clients en situation de fragilité financière.
4 mars 2020